Recours à la vidéo-verbalisation
À Huningue, la Police municipale s’appuie depuis plusieurs années sur un dispositif de vidéoprotection de plus de 180 caméras installées dans l’espace public. Il contribue à assurer la sécurité des personnes, prévenir les atteintes aux biens, protéger les bâtiments publics, juguler le trafic de stupéfiants… en lien avec la Police nationale.
Ce dispositif autorise également la vidéo-verbalisation, c’est-à-dire sanctionner à distance une infraction au Code de la route, sans interception du conducteur. « Le Maire a demandé à la Police municipale d’ajouter dès cet été cette alternative à ses moyens d’action pour combattre les grosses incivilités routières qui, particulièrement en centre-ville, mettent en péril la sécurité des usagers ; le stationnement sur les passages piétons, les trottoirs ou les bandes cyclables seront dans le collimateur de nos agents comme de manière générale tout comportement dangereux » justifie Jules FÉRON, adjoint délégué à la sécurité.
Concrètement, le chef de la Police municipale va détacher de manière régulière et aléatoire un opérateur assermenté devant les écrans pour constater les infractions. Emmanuel SZUMILAS est d’ailleurs persuadé que « recourir quotidiennement à la vidéo-verbalisation aura vite un effet dissuasif sur les contrevenants, ne pas voir d’uniformes ne garantissant plus de ne pas être vus ».
Le visionnage des images en direct pourra être étendu à d’autres contextes, par exemple à l’occasion d’un grand rassemblement festif, voire en réponse au signalement persistant d’un tapage ou de rodéos sur la voie publique.
Une présence accrue sur le terrain
La Police municipale restant une police de proximité, il rappelle que la vidéo-verbalisation n’aura aucune incidence sur sa présence sur le terrain : « elle sera même accrue en juillet et août avec des rondes en soirée et le week-end ».
« Nous faisons effectivement en sorte que notre Police s’adapte à la saison pour davantage d’efficacité dans ses missions, non seulement avec des horaires appropriés mais aussi en renforçant ses effectifs, entre autres avec des agents de surveillance de la voie publique (ASVP) assermentés » conclut Jules FÉRON.
